Larchey, 1865 : Maquereau. — Maca : Maquerelle. — Macchoux est une corruption du mot maquereau. — Mac et maca sont deux abréviations. — Par un hasard singulier, la première de ces abréviations donne la clef même du mot Au moyen âge, le mot maque signifiait : vente, métier de marchand. V. Roquefort. — De là sont venus maquillon ou maquignon et maquerel ou maquereau. Le maquereau n’est qu’un maquignon de femmes. Pendant tout le moyen âge, on a écrit maquerel ou maqueriau. Ce dix-neuvième siècle a oublié la véritable source du mot qu’il a confondu avec celui du poisson, d’où les synonymes de poisson et de barbillon.
Le métier de mac autrefois n’était guère exercé que par des voleurs et des mouchards… maintenant les prêtresses de Vénus Callipyge ont pour amants des jeunes gens de famille.
1837, Vidocq.
Le macque est le souteneur des filles de la plus basse classe. Presque toujours c’est un repris de justice.
Canler, 1863.
Une vieille maca : Entremetteuse, femme vieillie dans le vice.
1808, d’Hautel.